Sur scène se trouvent des hommes semblables à des automates ou, d’un autre point de vue, des robots aux traits humains, qui semblent bien représenter, aux yeux du designer, l’époque dans laquelle nous vivons, qu’il qualifie lui-même de barbare.
Les silhouettes semblent inspirées de la saga de Transformateurs, caractérisé par des doudounes matelassées avec ou sans manches, avec des cols remarquables associées à des pantalons d’aspect tailleur. Cela est dû au fait qu’elles se portent avec des bottes bouffantes en caoutchouc, ton sur ton ou de couleurs contrastées, créées en collaboration avec la marque londonienne. Straytukay.
Ces mêmes volumes prononcés amènent les modèles à adopter une démarche robotique. L’ambiance grotesque et inhumaine s’exprime également dans les vêtements d’extérieur en forme de boule et les « gilets » sculpturaux qui enferment le visage et la poitrine, laissés nus.
Le noir est incontournable, la non-couleur des ongles se décline également en versions oversize et mini, alternant le blanc et le gris glacier, avec quelques incursions de rose et de jaune.
En alternative aux bottes expérimentales issues de la collaboration avec Straytukay, sont proposées des bottes texanes mais avec des talons en plexi transparent, des baskets montantes à semelle compensée et des modèles de type après-ski.
Parmi les accessoires du guerrier urbain figurent les cagoules et les colliers qui ont ouvert le show, où le pendentif est une macro sphère.