Marlene Dietrich, autonomisation et art au féminin : l'hommage de Dior à New York

Déjà depuis le lieu choisi par Maria Grazia Chiuri pour la pré-automne 2024 de Dior le message était en train de se faire : le Brooklyn Museum, qui accueille exclusivement des artistes féminines.

Dans cet espace d'exposition le directeur créatif de la marque Lvmhparmi les œuvres visuelles de Suzanne Santoro et le collectif de Claire Fontainea dévoilé une collection inspirée des années 30 et 40 et surtout d'une icône qui a fait de la mode un véhicule de liberté, comme Marlène Dietrich.

Sur scène les silhouettes androgynes chères à l'actrice allemande, avec les pantalons à plis, les chemises oversize, la cravate laissée dénouée, les chaussures plates : un mélange considéré comme irrévérencieux et presque scandaleux dans l'après-guerre, aujourd'hui symbole des objectifs atteints et nouvelle prise de conscience.

Les atmosphères de Paris, avec l'héritage créatif de Monsieur Dior, et de New York, où l'expansion internationale de Dior a commencé au milieu du siècle dernier, se réunissent dans un mélange de langages, qui hybrident le glamour des robes irisées, avec des franges. et transparences, et streetwear, échos de la Ville Lumière et de l'imagerie de la Grosse Pomme, avec des images du drapeau étoilé et de la Statue de la Liberté.

Au parterre une foule de stars contemporaines, du Charlize Theron à Naomi Wattsdepuis Diane Kruger à Alba Rohrwacher.

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