« Nero Valentino » remplace « Rosso Valentino » (et « Pink PP Valentino ») dans la nouvelle collection FW24/25 Valentino Le Noirqui a exposé à l’Hôtel Pozzo di Borgo, une demeure historique du quartier parisien de Saint-Germain-des-Prés où il avait vécu une période de sa vie Karl Lagerfeld.
Faisant référence à une phrase de Baudelaire (« Le noir est l’uniforme de la démocratie »), le directeur créatif Pierpaolo Piccioli explore les multiples déclinaisons d’une couleur qui « n’est pas un emblème de sobriété mais d’exubérance, une teinte qui offre une rébellion contre le romantisme ».
«J’ai abordé le noir comme une toile – écrit le créateur sur Instagram -. Un point de départ sur lequel construire des couches et des structures, des silhouettes capables de bouger, capturant les lumières qui les entourent. Ce n’est que lorsqu’il fait noir qu’on cherche la lumière et je remercie mon équipe, qui l’a cherchée avec moi. » Le créateur a déclaré à certains journalistes lors du défilé : « C’est ma façon de donner forme à la période réactionnaire dans laquelle nous vivons ».
Le noir donc, comme catalyseur de lumière qui sous-tend les messages et les réflexions, dans le sillage d’artistes comme Marc Rothko, Pierre Soulages Et Constantin Brancusi. Dans le des modèles vus à Paris avec la légèreté de la dentelle, de la mousseline, des volants et du tulle, anoblis par la technique artisanale Haut-relief, contraste avec la tactilité d’un matériau comme le velours.
Par ailleurs, tout le défilé joue sur la notion de dichotomie : par exemple, le long manteau croisé aux épaules bien marquées, référence aux années 80, est contrasté par la robe en dentelle transparente, tandis que les tenues en cuir brillant sont influencées par à la surprise des influences sportives.
«Le noir – conclut une note – est un puissant canal de communication immédiate et directe, utilisé systématiquement pour recalibrer la perception, en réévaluant la forme et la fonction».
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